Prix

Les lauréats du prix
Golden Parachute 2018

Mathilde Segonds et le jury, prix Golden Parachute 2018Mathilde Segonds et le jury, prix Golden Parachute 2018
Photo : Lucile Gonon
Mathilde Segonds et le jury, prix Golden Parachute 2018Mathilde Segonds et le jury, prix Golden Parachute 2018
Photo : Lucile Gonon
Loïc Nakamura et le jury, prix Golden Parachute 2018Loïc-Yukito Nakamura et le jury, prix Golden Parachute 2018
Photo : Lucile Gonon
L'ensemble des participants, enseignant et le juryL'ensemble des étudiants participants, les enseignant et le jury - Prix Golden parachute 2018
Photo : Lucile Gonon
Le jury a décerné ce jour le Prix Golden Parachute a deux étudiants ex-æquo :


Mathilde Segonds
À même le limon
Lecture de 10 mn dans un dispositif.
Enquête autour d'un village englouti dans les années 40 sous un lac formé par la construction d'un barrage hydro-électrique. À la faveur d'une vidange, il réapparaît, en même temps que son histoire.


Loïc-Yukito Nakamura
J'aurais espéré ne pas avoir à écrire sur son sujet : mon travail. Je m'exprime avec beaucoup de défauts, m'éparpillant dans les mots depuis toujours, ce que la peinture permet de trancher de manière franche. Elle ne dit rien de concret, se structurant seule en dehors de la parole, et c'est ce langage que j'explore. Je ne parlerai pas d'elle, mais de ce que j'ai l'impression d'être en la faisant : un fossoyeur de ma mémoire résiduelle (ce que j'ai cru savoir), imprégnation en partie faussé du monde, ridicule avec laquelle je dois composer.

Je fais de la peinture aujourd'hui car j'ai toujours eu le plaisir simple et direct de la trace. La progression dans l'assurance du geste (l'excitation procurée), et du regard que je porte sur celle-là sont pour moi quelque chose qui me nourrit. Mon axe des plaisirs recherchés va du travail des surfaces de mes supports, à l'insouciance de mes traits, la possible représentation de formes prélevés dans le monde naturel (insectes, plantes...). Pour ainsi arriver à un équilibre étalonné de ces diverses recherches et des tensions qu'elles opèrent au seins de la même image. L'idéal est d'arriver à "un semblant de savoirs cumulés" que j'arriverai à partager."


Pour rappel, le jury était constitué de :

- Christophe Mélard : collectionneur, membre du comité technique du FRAC Auvergne
- Guy Boyer : directeur de la rédaction Connaissance des arts, critique d'art
- Barabara Satre : co-directrice de la galerie Béa-ba (Marseille), historienne de l'art
- Marc Le Mené : photographe, ancien pensionnaire de la Villa Médicis
Catégorie(s) : Prix
Publié le : 31 Mai 2018