Procédé d'impression 3D de bois
Imaginé comme une expérience d'autoproduction au sein d'un atelier de menuiserie, mon projet, à mi-chemin entre artisanat et fabrication numérique, tend à redéfinir le statut de l'impression 3D en la combinant avec les procédés d'usinage traditionnels du bois. Si chaque découpe, chaque usinage produit des copeaux et engendre de la sciure s'accumulant dans l'atelier, leur recyclage est pourtant incertain. Or, cette poussière est toujours du bois et constitue une ressource locale à profusion dont on ne sait que faire. En mélangeant ces résidus avec certains liants, ils redeviennent matière première au même titre que leur matériau d'origine, et par le biais de l'impression 3D par dépôt de fil, ils permettent d'en tirer des volumes. En jouant sur ses propriétés d'étreinte, la matière extrudée vient s'agglomérer directement sur les pièces usinées afin de créer différentes typologies d'assemblages définitifs.En partant du principe que l'impression 3D ne se justifie pas pour toutes les phases de la production ou que certains usinages sont trop coûteux en matière, il s'agit d'exploiter au mieux les capacités techniques des différents modes de fabrication et leur langage plastique. C'est cette idée de juste équilibre entre économie de matière et des ressources techniques qui est au coeur de mon projet.
*Mémoire : Machine à faire sous la direction de David-Olivier Lartigaud et Anouk Schoellkopf
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux
Projet de diplôme Pierrick Faure, ©S. Binoux