C'est l'heure du repas, les convives s'activent et se rencontrent dans la salle à manger, un lustre de nouilles éclaire l'ensemble de la pièce, la table est dressée. C'est comme une pièce montée en trois étages, le glaçage coule sur le sol. Des bancs pour deux hôtes au dessin cannelé, forment le second étage. La nappe quadrillée est le sommet de cet ensemble, elle ruisselle en franges vaporeuses.
L'apéritif est servi, des coussins gonflés, dorés et doux, tout juste sortis du four n'attendent qu'à être goûtés. Nous voilà tous assis autour de la table, la tarte serviette est découpée, distribuée à chacun. À la première bouchée, elle se déplie, se déploie et vient révéler ses motifs et ingrédients.
Les bougies dressées sur les pâtes enlacées au centre sont allumées. Le lustre est éteint.
Le pot à eau fait son entrée, c'est un gros légume taché de motifs apparaissant au fur et à mesure qu'il désaltère les convives.
C'est au tour de la bannette à pain, sa texture croustillante et aérée passe de main en main, chacun en pioche un morceau.
Au coeur du repas, la lumière change de nouveau. Une superposition de couches à la façon de lasagnes forme des petits bougeoirs. Ils orientent la lumière créant une intimité entre voisins.
Le plat de résistance entre en scène. La pièce principale au centre est grillée à point, une farandole d'accompagnements pochés, frits, poêlés, l'entourent et frétillent. Les invités, partageant le même banc, s'entraident pour se servir.
Le saladier composé est le suivant à entrer : les feuilles, les petits bouts, les émincés se côtoient dans un même récipient. Les morceaux s'entremêlent, se mélangent et se composent à la sauce.
Lorsque chacun semble presque repu, les bougies de pâtes sont rallumées, c'est bientôt la fin du repas.
Il ne manque que le gâteau. Comme un bonbon, il est glacé d'un coulis doux, brillant, dégoulinant. Des parts égales sont coupées, servies. Les convives sont plus que rassasiés.
Le lustre se rallume, il est temps de sortir de table.
Mon intérêt s'est porté autour du repas. Je voulais mettre en avant le moment de plaisir, de gourmandise, de partage, d'échange, qu'il déploie. J'ai théâtralisé et scénarisé cette action, créant un espace, des intimités lumineuses, des objets de service « acteurs ». Je souhaitais mettre en appétit mes convives, mes pièces sont inspirées par des aliments, un plat, une technique ou une recette de cuisine afin de les rendre gourmandes.
L'ensemble se vit et se déguste.
L'apéritif est servi, des coussins gonflés, dorés et doux, tout juste sortis du four n'attendent qu'à être goûtés. Nous voilà tous assis autour de la table, la tarte serviette est découpée, distribuée à chacun. À la première bouchée, elle se déplie, se déploie et vient révéler ses motifs et ingrédients.
Les bougies dressées sur les pâtes enlacées au centre sont allumées. Le lustre est éteint.
Le pot à eau fait son entrée, c'est un gros légume taché de motifs apparaissant au fur et à mesure qu'il désaltère les convives.
C'est au tour de la bannette à pain, sa texture croustillante et aérée passe de main en main, chacun en pioche un morceau.
Au coeur du repas, la lumière change de nouveau. Une superposition de couches à la façon de lasagnes forme des petits bougeoirs. Ils orientent la lumière créant une intimité entre voisins.
Le plat de résistance entre en scène. La pièce principale au centre est grillée à point, une farandole d'accompagnements pochés, frits, poêlés, l'entourent et frétillent. Les invités, partageant le même banc, s'entraident pour se servir.
Le saladier composé est le suivant à entrer : les feuilles, les petits bouts, les émincés se côtoient dans un même récipient. Les morceaux s'entremêlent, se mélangent et se composent à la sauce.
Lorsque chacun semble presque repu, les bougies de pâtes sont rallumées, c'est bientôt la fin du repas.
Il ne manque que le gâteau. Comme un bonbon, il est glacé d'un coulis doux, brillant, dégoulinant. Des parts égales sont coupées, servies. Les convives sont plus que rassasiés.
Le lustre se rallume, il est temps de sortir de table.
Mon intérêt s'est porté autour du repas. Je voulais mettre en avant le moment de plaisir, de gourmandise, de partage, d'échange, qu'il déploie. J'ai théâtralisé et scénarisé cette action, créant un espace, des intimités lumineuses, des objets de service « acteurs ». Je souhaitais mettre en appétit mes convives, mes pièces sont inspirées par des aliments, un plat, une technique ou une recette de cuisine afin de les rendre gourmandes.
L'ensemble se vit et se déguste.
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux
Lorie Bayen - DNSEP 2018 / Mention objet ©SBinoux