Sampille
Les enseignes sont des « objets »de notre quotidien, qui nous sont devenus familiers. Nous n'y prêtons plus vraiment attention. La ville de Saint-Étiennecomporte de nombreux commerces fermés qui arborent encore leurs enseignes.Elles se retrouvent dans un état de latence et sont altérées par le temps. Leurs lettres aux aspérités variées deviennent alorsmatières, surfaces, textures, volumesqui révèlent de nouvelles interprétations possibles. Le projet consiste à la création d'un alphabet, composé de plusieurstypologies de lettres. Les bases de cet alphabet sont prises dans ces enseignes délaissées. De ce fait, les lettres qui le composent reprennent différents aspects propres à ces enseignes : la transformation, la lisibilité et la lecture de la lettre. les lettres se retrouvent ainsi coupées sectionnées. Dans ces dessins finaux, cet alphabet se retrouve sous la forme de pochoirs. Ils sont des outils qui permettent d'investir des lieux dans la ville. L'alphabet donne ainsi à lire autrement l'architecture dans laquelleil s'inscrit, au travers de témoignagesrecueillis de stéphanois.Sampille - Benjamin Fernandes ©SBinoux
Sampille - Benjamin Fernandes ©SBinoux
Sampille - Benjamin Fernandes ©SBinoux
Sampille - Benjamin Fernandes ©SBinoux
Sampille - Benjamin Fernandes ©SBinoux