Au début, il y eut la lecture.
L'espace d'un instant, elle n'est plus dans le texte, elle est au-dessus. Les mots lus en évoquent d'autres. Elle est appelée par immersion à devenir autre qu'elle-même. Elle devient le personnage dont elle lit la vie. Elle se détourne du monde réel pour se complaire dans un monde de fictions. Des images s'associent. Elle parvient à se réapproprier ce qui a commencé par l'aliéner. Elle devient elle-même.
EMPREINTS (installation)La traduction en espagnol du mot « mot » est palabra. La palabra vient de parábola, une voix latine prise du grec, formée du para (au marge de) et bôle, instaurant l'idée de lancer : établir un parallèle entre..., c'est-à-dire comparer, comparar. En latin, on a vérifié un changement dans le sens : de comparación on arrive à narración, avec une altération en paraula et la création du verbe paraulare. En français, hablar on dit parler.
Empreints est une mise en scène, une traduction de ma recherche sur l'origine des mots. Les textes se déplacent de l'espace de la page à l'espace architectural. Ils sont donc confrontés à cet espace, ils s'adaptent à lui, ils cherchent à produire des nouveaux récits, à circuler dans tous les sens : le champ libre à toutes les transformations, renversements, découpages : une ouverture de chaque langue sur une multiplicité sans limites.
L'espace d'un instant, elle n'est plus dans le texte, elle est au-dessus. Les mots lus en évoquent d'autres. Elle est appelée par immersion à devenir autre qu'elle-même. Elle devient le personnage dont elle lit la vie. Elle se détourne du monde réel pour se complaire dans un monde de fictions. Des images s'associent. Elle parvient à se réapproprier ce qui a commencé par l'aliéner. Elle devient elle-même.
EMPREINTS (installation)La traduction en espagnol du mot « mot » est palabra. La palabra vient de parábola, une voix latine prise du grec, formée du para (au marge de) et bôle, instaurant l'idée de lancer : établir un parallèle entre..., c'est-à-dire comparer, comparar. En latin, on a vérifié un changement dans le sens : de comparación on arrive à narración, avec une altération en paraula et la création du verbe paraulare. En français, hablar on dit parler.
Empreints est une mise en scène, une traduction de ma recherche sur l'origine des mots. Les textes se déplacent de l'espace de la page à l'espace architectural. Ils sont donc confrontés à cet espace, ils s'adaptent à lui, ils cherchent à produire des nouveaux récits, à circuler dans tous les sens : le champ libre à toutes les transformations, renversements, découpages : une ouverture de chaque langue sur une multiplicité sans limites.
Projet de diplôme Natalia Passaquin ©SBinoux
Projet de diplôme Natalia Passaquin ©SBinoux
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