Dans le cadre de cet axe, il est poursuivi via les différents programmes les objectifs suivants :

• Comprendre comment se construisent les représentations territoriales
• Développer une logique d'études visuelles des images de territoire
• Analyser les logiques de construction

 
L'équipe est inscrite dans le réseau européen pluridisciplinaire Human Cities. La session Human Cities_Challenging the City Scale est un projet européen piloté par la Cité du design Saint-Étienne dans le cadre du programme Creative Europe/Culture 2014-2018.  Le projet a été réalisé en coopération avec un réseau de 12 partenaires issus de 11 villes européennes : Saint-Étienne, Milan, Ljubljana, Londres, Cieszyn, Belgrade, Bruxelles, Helsinki, Graz, Tallinn et Bilbao. Fin 2018, il a été publié un numéro spécifique de la revue Occurrence (N°5 - échelles de regards urbains) consacré à la synthèse de ce travail.

L'axe Documenter, fictionner un territoire (DFT) s'intègre également à la logique de participation de l'équipe au Labex Intelligences des mondes urbains dans le cadre du Studio Expériences sensibles et recherche urbaine.

IRD est partie prenante du Labex Intelligences des mondes urbains (Labex IMU, http://imu.universite-lyon.fr/qui-sommes-nous/projet/), dispositif de recherche et d'expérimentation centré sur la ville, l'urbain, la métropolisation et l'urbanisation dont la vocation est de stimuler, produire, capitaliser et valoriser une expertise scientifique et technique sur les mondes urbains passés, présents et possibles, tout en contribuant à l'action des pouvoirs publics et des acteurs privés.

Au sein d'IMU, l'équipe participe activement au développement des liens entre recherche création, recherche théorique et recherche développement et est engagée dans la constitution du Studio Expériences sensibles et recherche urbaine (https://imu.universite-lyon.fr/debats/studio-imu-experiences-sensibles-recherche-urbaine/) pour qui les espaces urbains sont traversés par des enjeux issus de l'entrecroisement des pratiques de recherches scientifiques et des approches sensibles (arts plastiques, interventions urbaines, spectacles vivants et arts de la scène, forme narrative, photographie, vidéo...).

La démarche du studio est double : en travaillant des espaces « urbains » spécifiques, il s'agit d'évaluer les conditions épistémologiques et les apports du sensible à la recherche urbaine mais également d'engager avec les chercheurs une démarche d'ouverture aux spécificités des outils du sensible. Les collaborations du Studio privilégient une forme de transdisciplinarité entre les savoirs du sensible dans leur caractère concret et les logiques de la recherche scientifique. Le Studio cherche ainsi à nouer un entrelacs entre dispositif, approche, méthode et protocole.


Programme Fromenteaux avec le Labex IMU-Studio Expériences sensibles et recherche urbaine.  Le cadre de la recherche porte sur le développement et l'articulation de la production d'images documentaires et de questionner la fonction et la mise en place qu'elles occupent dans les logiques de recherche. Cet aspect est d'autant plus important que le programme doit se déployer, en accord avec les maîtres d'oeuvre et d'ouvrage, sur plusieurs années. Le chantier a été également l'occasion de mettre en place un Collectif de photographes-chercheurs. Par ailleurs, l'observation documentaire ne concerne pas uniquement la photographie, ce qui a permis de mettre en place un régime d'enquête sur les situations en chantier.


Programme Optimum avec l'Université Jean Monnet - CIEREC (Danièle Méaux), le Labex IMU, le Centre Max Weber, l'ENSASE. Le programme cherche à marquer le rôle de l'image photographique produite par un photographe (Guillaume Bonnel) dans l'élaboration d'une perception des mutations urbaines. Il s'articule à une perspective de construction de données images devant servir l'élaboration d'une compréhension des territoires urbains. L'aspect technique du projet sur la mise en place d'une base de données géolocalisées d'images photographiques rejoint des manières de travailler déjà mises en oeuvre par l'équipe IRD.


Programme sur les communs portés par l'Ensase (Silvana Segapelli) avec le CIEREC, le Centre Max Weber, Université de Lyon, Politechnico de Turino : participation aux séminaires préparatoires

L'axe Territoire et graphisme est né de la nécessité d'isoler des types de représentation et de système de représentation visuelle d'un territoire.

Cet axe a pour objectifs :

• D'isoler et inventorier des types de représentation et de système de représentation visuelle d'un territoire spécifique.
• De comprendre comment l'articulation des signes dans un espace urbain structure la perception et comment les signes nourrissent un imaginaire territorial.

 
Il croise les thématiques de l'axe Documenter, Fictionner un territoire - ce qui permet d'inscrire les enquêtes dans le cadre du Labex IMU.
Le travail est focalisé sur un terrain d'études à Villeurbanne : le quartier dit Grand Clément en réaménagement et réhabilitation.
 

Programme Grand Clément Archéographie : Ateliers exploratoires collectifs : signes graphiques et territoire avec le Rize (Villeurbanne), Labex IMU, Métropole de Lyon
Le programme a constitué en une exploration visuelle d'une partie de territoire de la commune de Villeurbanne pour conduire une recherche sur les signes graphiques visuelles d'un territoire.
Une édition est envisagée dans le cadre de la collection des Cahiers mis en place par l'équipe IRD pour rendre compte des travaux de recherche.

Cet axe a pour objectifs :

• L'étude des systèmes de connaissance par l'image
• De produire des formes de représentation et de formalisation du savoir
• De réaliser des analyses anthropologies de l'imaginaire
• De matérialiser et visualiser des savoirs
• De comparer les pratiques d'images: archéologie, sciences humaines et sociales, etc

Programme Matérialisation des représentations images en objets- Archéologie et design

Dans cet axe, la recherche est positionnée une thèse en lien avec la construction anthropologique imaginaire d'objets et pose la question de la matérialisation des représentations images en objets.

Le patrimoine archéologique tunisien présente une richesse considérable. Le sujet de thèse de doctorat d'Hanen Drira (« Archéo-design, la restitution et la revalorisation des bijoux antiques à partir des mosaïques romaines de Tunisie. ») explore les possibilités d'interactions entre nouvelles technologies, approche design et  patrimoine. Les mosaïques romaines de Tunisie, plus précisément les bijoux représentés sur ces mosaïques, servent de base à cette recherche.

Le directeur de thèse est Khaled Abida, maitre de conférences (HDR) à l'ISBA de Sousse et son co-encadrant est Kader Mokaddem, enseignant-chercheur de l'ESADSE et responsable de l'équipe de recherche IRD.

Outre la recherche conduite par la doctorante, l'axe permet d'envisager dans l'avenir un programme spécifique : archéologie et design qui vise à évaluer la consistance des modes de connaissance et des modes de production des objets en contexte ou en environnement.

La spécificité de l'archéologie est de travailler l'objet à partir de son contexte de découverte et son contexte ressaisi par l'interprétation.

L'une des spécificités du design est actuellement de penser l'objet en terme de fait social (incluant l'usage, la fonction, la technique et la signification).

Le croisement des approches doit permettre d'évaluer les modalités d'approches sensibles et esthétiques des objets. Cette démarche avait déjà été initié lors de la Biennale internationale de Design en 2013 dans le cadre d'une exposition au Musée Gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal : Le design a 2000 ans ? Regards archéo-design (https://www.biennale-design.com/saint-etienne/2013/fr/expositions/080113-z6-le-design-2000ans-23).

L'équipe participe aux séances du Séminaire Image animée organisée mensuellement par le Centre Max Weber depuis 2016 (https://www.centre-max-weber.fr/Seminaire-Image-Animee-22-septembre-2016-Images-de-recherches-en-ville)


Séminaire Récits-Fictions

L'équipe oriente son travail avec les étudiants et les partenaires sur l'organisation d'un séminaire initié depuis octobre 2019 sur le thème Récits-Fictions.
Ce séminaire vise à engager une recherche sur les formes d'expressions de la recherche (écrit, image, etc.) et sur la construction de la recherche par la fiction.
Si les formes narratives sont interrogées, c'est pour déterminer de quelle manière les formes de recherche s'articulent à des champs relevant de l'imaginaire.
Ce séminaire sert de fil conducteur aux axes de l'équipe IRD.