Mini Maousse 8
Concours de microarchitecture
L’Aquabane, une microarchitecture entre deux rives
Le réchauffement climatique et de ses incidences est alarmant : montées des eaux, pénurie en eau potable, disparitions inquiétantes de la faune et de la flore. Nous sommes témoins d'un véritable écocide*. Il devient impératif dans ce contexte mondial, d'alerter et surtout de trouver des solutions.
C'est l'affaire de Tous. Il est urgent de changer nos modes de vies qui offensent la terre en cohésion avec l'ensemble des écosystèmes que l'on cherche à préserver pour l'intérêt commun de tous les êtres vivants.
Le concours Mini Maousse, pour sa 8e édition, s'engage dans cette réflexion collective pour défendre la nature en partant de la question de l'eau et appelle les jeunes créateurs à donner une réponse architecturale comme signal d'avertissement.
Chaque candidat devra imaginer une architecture respectueuse de l'environnement et ses usages sur un îlot de moins de 50 m2.
Une île, c'est d'abord une société. Dans l'Odyssée, Homère nous emmène d'île en île, c'est-à-dire de société en société, de la plus déshumanisée à la plus sophistiquées. C'est un vrai parcours initiatique politique que vit Ulysse pour mieux rentrer chez lui et y rétablir un ordre. Partir ailleurs pour mieux comprendre d'où l'on vient. L'île nous offre un 360° sur les rives d'en face. De ce lieu, on peut observer et s'observer, interroger et s'interroger d'une manière neutre et anthropologique, c'est à dire partir ailleurs pour mieux comprendre d'où l'on vient.
L'île, symbolise aussi l'origine, l'utopie, le paradis. Quelle serait aujourd'hui l'Aquabane de l'île d'Utopie, que Thomas More imaginait en terre d'abondance et en société parfaite en 1516?
L'Aquabane doit être un lieu à la fois d'échange et de croisement (d'idées, de livres, de méditation, de convivialité, de culture...), une micro architecture poétique portant des valeurs écologiques. Puisque les scientifiques annoncent que des points de non-retour en termes de réchauffement climatique vont être franchis si nous continuons à vivre ainsi, quelle serait cette architecture, paradigme de survie de demain ? Comment cet objet peut signifier une nouvelle relation de l'homme à sa planète? Comment faire un objet militant, manifeste, qui alerte de l'urgence ?
— Fiona Meadows,
Commissaire, responsable de programmes à la cité de l'architecture & du patrimoine
*Le concept de crime d'écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d'inclure le crime d'écocide dans la Convention sur le Génocide de 1948.
** voir l'article de l'interview de Valérie Cabanes et de Thierry Paquot par Annabelle Laurent pour la revue Usbeketrica ( le 15/12/2018) de la nécessité de quitter une penser anthropocentrique (l'égoïsme et fatuité naïve de l'homme jugeant le monde au point de vue de son bien-être)
Proposez un milieu aquatique (mer, lac, fleuve, rivière, océan, canal...) et conceptualisez votre projet par rapport à ses spécificités.
La flottaison
Situé sur l'eau, votre projet doit pouvoir flotter. Veuillez expliquer comment atteindre la structure depuis la rive.
Respect de l'environnement et de l'homme
Le projet doit être respectueux de l'environnement : être attentif aux matériaux utilisés, le tout doit être durable, recyclable ou biodégradable.
L'architecture et usages
Il s'agit de créer une microarchitecture de qualité qui corresponde au sujet du concours, en indiquant bien les moyens mis en oeuvre pour la flottaison et le concept architectural, ses usages, son discours par rapport aux enjeux climatiques.
Constructibilité
Vous devez fournir les informations nécessaires sur les techniques de construction et les matériaux utilisés. Nous vous recommandons d'utiliser des matériaux à faible empreinte sur l'environnement (dont recyclabilité) et légers pour respecter la contrainte de flottaison.
Date finale de rendu : 12 janvier 2021, 16h
Qui peut s'inscrire ? : Les étudiants de niveau 3e année, licence L3 ou au-delà, ou équivalence, inscrits pour l'année universitaire 2020-2021 ou 2019-2020 dans une école française, de design, d'art, du paysage ou dans une école d'ingénieurs.
Pour en savoir plus renseignement, règlement et inscription cliquez.
Une bibliographie et des exemples d'architectures sont également disponibles sur le site internet.
Ce concours sera piloté au sein de l'établissement par Elizabeth Guyon, enseignante en design. Les étudiants intéressés par le sujet peuvent se rapprocher d'elle.
C'est l'affaire de Tous. Il est urgent de changer nos modes de vies qui offensent la terre en cohésion avec l'ensemble des écosystèmes que l'on cherche à préserver pour l'intérêt commun de tous les êtres vivants.
Le concours Mini Maousse, pour sa 8e édition, s'engage dans cette réflexion collective pour défendre la nature en partant de la question de l'eau et appelle les jeunes créateurs à donner une réponse architecturale comme signal d'avertissement.
Une cabane détachée du monde
Nous proposons pour cette édition d'imaginer l'Aquabane, une cabane flottante entre deux rives sur un fleuve, une rivière, un lac, dans une baie ... Il s'agit de concevoir un espace géographique neutre, détaché du monde (physiquement et métaphoriquement) un microterritoire qui interroge notre devenir ou plutôt pense l'avenir autrement.Chaque candidat devra imaginer une architecture respectueuse de l'environnement et ses usages sur un îlot de moins de 50 m2.
Une île, c'est d'abord une société. Dans l'Odyssée, Homère nous emmène d'île en île, c'est-à-dire de société en société, de la plus déshumanisée à la plus sophistiquées. C'est un vrai parcours initiatique politique que vit Ulysse pour mieux rentrer chez lui et y rétablir un ordre. Partir ailleurs pour mieux comprendre d'où l'on vient. L'île nous offre un 360° sur les rives d'en face. De ce lieu, on peut observer et s'observer, interroger et s'interroger d'une manière neutre et anthropologique, c'est à dire partir ailleurs pour mieux comprendre d'où l'on vient.
L'île, symbolise aussi l'origine, l'utopie, le paradis. Quelle serait aujourd'hui l'Aquabane de l'île d'Utopie, que Thomas More imaginait en terre d'abondance et en société parfaite en 1516?
L'Aquabane doit être un lieu à la fois d'échange et de croisement (d'idées, de livres, de méditation, de convivialité, de culture...), une micro architecture poétique portant des valeurs écologiques. Puisque les scientifiques annoncent que des points de non-retour en termes de réchauffement climatique vont être franchis si nous continuons à vivre ainsi, quelle serait cette architecture, paradigme de survie de demain ? Comment cet objet peut signifier une nouvelle relation de l'homme à sa planète? Comment faire un objet militant, manifeste, qui alerte de l'urgence ?
— Fiona Meadows,
Commissaire, responsable de programmes à la cité de l'architecture & du patrimoine
*Le concept de crime d'écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d'inclure le crime d'écocide dans la Convention sur le Génocide de 1948.
** voir l'article de l'interview de Valérie Cabanes et de Thierry Paquot par Annabelle Laurent pour la revue Usbeketrica ( le 15/12/2018) de la nécessité de quitter une penser anthropocentrique (l'égoïsme et fatuité naïve de l'homme jugeant le monde au point de vue de son bien-être)
Cahier des charges
Le siteProposez un milieu aquatique (mer, lac, fleuve, rivière, océan, canal...) et conceptualisez votre projet par rapport à ses spécificités.
La flottaison
Situé sur l'eau, votre projet doit pouvoir flotter. Veuillez expliquer comment atteindre la structure depuis la rive.
Respect de l'environnement et de l'homme
Le projet doit être respectueux de l'environnement : être attentif aux matériaux utilisés, le tout doit être durable, recyclable ou biodégradable.
L'architecture et usages
Il s'agit de créer une microarchitecture de qualité qui corresponde au sujet du concours, en indiquant bien les moyens mis en oeuvre pour la flottaison et le concept architectural, ses usages, son discours par rapport aux enjeux climatiques.
Constructibilité
Vous devez fournir les informations nécessaires sur les techniques de construction et les matériaux utilisés. Nous vous recommandons d'utiliser des matériaux à faible empreinte sur l'environnement (dont recyclabilité) et légers pour respecter la contrainte de flottaison.
Quelques informations sur le concours
Ce concours est gratuit.Date finale de rendu : 12 janvier 2021, 16h
Qui peut s'inscrire ? : Les étudiants de niveau 3e année, licence L3 ou au-delà, ou équivalence, inscrits pour l'année universitaire 2020-2021 ou 2019-2020 dans une école française, de design, d'art, du paysage ou dans une école d'ingénieurs.
Pour en savoir plus renseignement, règlement et inscription cliquez.
Une bibliographie et des exemples d'architectures sont également disponibles sur le site internet.
Jury du concours
Président de jury : en attente de confirmation- Marie-Christine Labourdette, présidente de la Cité de l'architecture & du patrimoine
- Fiona Meadows, responsable de programmes, département de la Création architecturale, Cité de l'architecture & du patrimoine
- Arnaud Godevin, directeur de l'École supérieure du bois
- Alice Audouin, fondatrice d'Art of Change 21, co-fondatrice de Coal, du C3Det d'AdWiser
- Isabelle Daeron, designer
- Yolaine de la Bigne, journaliste
- Lucie Orta, artiste
- Anne Perrot, membre de la Seine n'est pas à vendre
- Philippe Rahm, architecte
- Jacques Rougerie, architecte
Ce concours sera piloté au sein de l'établissement par Elizabeth Guyon, enseignante en design. Les étudiants intéressés par le sujet peuvent se rapprocher d'elle.
Catégorie(s) : Concours
Publié le : 26 Mar 2020
Publié le : 26 Mar 2020