Plan(s) Libre(s)
Nouvel Hollywood : c'est aussi l'Amérique
Jeudi 26 Avril - 18.30
Easy Rider
Dennis Hopper, USA, 1969
Dennis Hopper, USA, 1969
Jeudi 26 Avril - Cinéma Le Méliès Saint-François
18.30
THE LAST PICTURE SHOW (La dernière séance)
Peter BOGDANOVICH, USA, 1971
Le sujet : A quoi rêvent les jeunes ados américains en 1950 d'une petite ville paumée au fin fond du Texas ? Quand la salle de cinéma (le rêve fordien et le « grand récit » américain incarné par le vieil Hollywood) va fermer ses portes ? Question utile par les temps trumpiens qui courent qui a fait des rêves de l'Amérique profonde son fond de commerce. Réalisé en 1971, resté quasiment ignoré du grand public en France (il devra attendre sa restauration numérique en 2016 pour se voir enfin projeté en salle sur grand écran), ce premier long-métrage d'un auteur à la carrière erratique lui-même très mal connu, est aujourd'hui considéré comme « le film le plus pessimiste du nouvel hollywood et l'un des plus beaux » (Telerama). Très influencé par John Ford (qui a convaincu Ben Johnson d'accepter le rôle de Sam The Lion), ce film nostalgique, rare et incontournable, est magnifiquement servi par l'image noir et blanc du directeur de photographie Robert Surtees (chef op' entre autres de Fred Zinneman, Lewis Milestone, Mike Nichols, George Roy Hill...) et le jeu des jeunes acteurs, à commencer par la future star Jeff Bridges (Le Canadeur, Les ports du Paradis de Michaël Cimino, The Big Lebovski, True Grit des frères Cohen...) et Cybill Sheperd (Taxi Driver de Martin Scorsese...), dont c'est leur 1er rôle au cinéma.
21.00
EASY RIDER
Dennis Hopper, USA, 1969
Le premier « road movie » de l'histoire du cinéma
Le sujet : une chevauchée fantastique (et tragique) en Harley Davidson dans l'Amérique profonde au temps des utopies libertaires hippies (drug, sex, music, cheveux longs) : «Voir Denis Hopper et Peter Fonda chevaucher leur chopper, cheveux au vent, sur fond de grands espaces désertiques (magnifiquement filmés par le chef op' Lazlo Kovacs, directeur de photo entre autres de Bob Rafelson, Norman Jewison, Peter Yates, Martin Scorcese) avec la musique du groupe canadien Steppenwolf (Born to be Wild, devenue hymne des bikers) et deThe Byrds, reste absolument magique. Anticonformisme, « paradis artifiels », et par-dessus tout, besoin irrépressible de liberté, non celle dont on parle mais celle que l'on vit... »
Nouvel Hollywood : c'est aussi l'Amérique
18.30
THE LAST PICTURE SHOW (La dernière séance)
Peter BOGDANOVICH, USA, 1971
Le sujet : A quoi rêvent les jeunes ados américains en 1950 d'une petite ville paumée au fin fond du Texas ? Quand la salle de cinéma (le rêve fordien et le « grand récit » américain incarné par le vieil Hollywood) va fermer ses portes ? Question utile par les temps trumpiens qui courent qui a fait des rêves de l'Amérique profonde son fond de commerce. Réalisé en 1971, resté quasiment ignoré du grand public en France (il devra attendre sa restauration numérique en 2016 pour se voir enfin projeté en salle sur grand écran), ce premier long-métrage d'un auteur à la carrière erratique lui-même très mal connu, est aujourd'hui considéré comme « le film le plus pessimiste du nouvel hollywood et l'un des plus beaux » (Telerama). Très influencé par John Ford (qui a convaincu Ben Johnson d'accepter le rôle de Sam The Lion), ce film nostalgique, rare et incontournable, est magnifiquement servi par l'image noir et blanc du directeur de photographie Robert Surtees (chef op' entre autres de Fred Zinneman, Lewis Milestone, Mike Nichols, George Roy Hill...) et le jeu des jeunes acteurs, à commencer par la future star Jeff Bridges (Le Canadeur, Les ports du Paradis de Michaël Cimino, The Big Lebovski, True Grit des frères Cohen...) et Cybill Sheperd (Taxi Driver de Martin Scorsese...), dont c'est leur 1er rôle au cinéma.
21.00
EASY RIDER
Dennis Hopper, USA, 1969
Le premier « road movie » de l'histoire du cinéma
Le sujet : une chevauchée fantastique (et tragique) en Harley Davidson dans l'Amérique profonde au temps des utopies libertaires hippies (drug, sex, music, cheveux longs) : «Voir Denis Hopper et Peter Fonda chevaucher leur chopper, cheveux au vent, sur fond de grands espaces désertiques (magnifiquement filmés par le chef op' Lazlo Kovacs, directeur de photo entre autres de Bob Rafelson, Norman Jewison, Peter Yates, Martin Scorcese) avec la musique du groupe canadien Steppenwolf (Born to be Wild, devenue hymne des bikers) et deThe Byrds, reste absolument magique. Anticonformisme, « paradis artifiels », et par-dessus tout, besoin irrépressible de liberté, non celle dont on parle mais celle que l'on vit... »
Catégorie(s) : Cinéma
Publié le : 23 Avr 2018
Publié le : 23 Avr 2018