Ce projet est un système documentaire auto-construit. Il prend la forme d'une installation qui se greffe à des événements qui accueillent, voire demandent une implication du public (conférences, ateliers, débats, expositions...) dans la mesure où les structures qui les organisent admettent l'hypothèse participative. Cette installation propose des outils et supports d'écriture variés (texte, écriture manuscrite, dessin), enregistre chaque entrée (articles, scans, photos) et édite simultanément un journal mis en page automatiquement qui résume alors le déroulé de l'événement.
Pour ce genre d'événements à la portée populaire et alternative, la question de la documentation est centrale : comment garder une trace de ces instants d'utopie ? Comment garder en mémoire des actions porteuses d'expériences et d'enseignements qui nourrissent cette utopie ? Dans une logique d'éducation populaire et d'économie sociale et solidaire, ce système de documentation assume pleinement l'importance du public et de sa participation non seulement aux actions, mais aussi à leur retranscription. Installer le système documentaire in-situ, c'est inciter le public à prendre part au processus, à devenir acteur et auteur de son expérience.
Le processus de documentation étant souvent effectué de façon unilatérale et retranscrit de façon « post-événementielle », le principe est de faire événement et documentation simultanément. Le public peut ainsi exprimer directement son ressenti, ses envies, ses suggestions, ses questions ; la retranscription de l'événement s'effectue dans la foulée, au sens ou cette installation est pensée pour produire un document édité sur place.
Le journal ainsi créé devient la documentation de l'événement en question, et clôture la chaîne éditoriale établie par ce système documentaire. Ce journal devient un condensé des humeurs, questionnements, références, aspirations des participants impliqués dans l'événement. L'idée est de développer le projet pour que cette installation prennent de l'ampleur, et fasse de ce journal un véritable support d'expression citoyenne.
Dans le cadre de cette exposition de travaux étudiants, le système documentaire serait développé pour réutiliser les avis et questions récoltées, et mettre en place un processus d'échange entre l'exposition et les visiteurs. Ce développement vise aussi la production d'une forme éditée de cet échange, plus travaillée et cherchant une certaine forme de simplicité et d'originalité.
Pour ce genre d'événements à la portée populaire et alternative, la question de la documentation est centrale : comment garder une trace de ces instants d'utopie ? Comment garder en mémoire des actions porteuses d'expériences et d'enseignements qui nourrissent cette utopie ? Dans une logique d'éducation populaire et d'économie sociale et solidaire, ce système de documentation assume pleinement l'importance du public et de sa participation non seulement aux actions, mais aussi à leur retranscription. Installer le système documentaire in-situ, c'est inciter le public à prendre part au processus, à devenir acteur et auteur de son expérience.
Le processus de documentation étant souvent effectué de façon unilatérale et retranscrit de façon « post-événementielle », le principe est de faire événement et documentation simultanément. Le public peut ainsi exprimer directement son ressenti, ses envies, ses suggestions, ses questions ; la retranscription de l'événement s'effectue dans la foulée, au sens ou cette installation est pensée pour produire un document édité sur place.
Le journal ainsi créé devient la documentation de l'événement en question, et clôture la chaîne éditoriale établie par ce système documentaire. Ce journal devient un condensé des humeurs, questionnements, références, aspirations des participants impliqués dans l'événement. L'idée est de développer le projet pour que cette installation prennent de l'ampleur, et fasse de ce journal un véritable support d'expression citoyenne.
Dans le cadre de cette exposition de travaux étudiants, le système documentaire serait développé pour réutiliser les avis et questions récoltées, et mettre en place un processus d'échange entre l'exposition et les visiteurs. Ce développement vise aussi la production d'une forme éditée de cet échange, plus travaillée et cherchant une certaine forme de simplicité et d'originalité.
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux
Antoine Bourre - DNSEP 2018 / Mention média ©SBinoux