Monolithe
GRAME / Random(lab)
MONOLITH [2014]
(GRAME ; Random(lab)-ESADSE)
(GRAME ; Random(lab)-ESADSE)
MONOLITH [2014]
(GRAME ; Random(lab)-ESADSE)MONOLITH [2014]
(GRAME ; Random(lab)-ESADSE)
(GRAME ; Random(lab)-ESADSE)MONOLITH [2014]
(GRAME ; Random(lab)-ESADSE)
Monolithe est une installation musicale et interactive
en attente de dialogue avec le spectateur. Lorsque le
visiteur effleure sa surface, elle révèle ses humeurs et
sensations par des sons et des lumières.
Monolithe, lorsqu'il n'est pas sollicité, est animé d'une vie propre qui laisse apparaître de discrets effets lumineux et sonores. Mais quand il est « réveillé » et qu'il entre en résonance avec les gestes du visiteur, il s'apparente à un instrument qui permet de générer des phénomènes sonores et des séquences musicales.
Monolithe n'est cependant pas une interface docile qui obéit à tous les stimuli. Il installe un dialogue singulier avec le visiteur qui oblige l'utilisateur à l'apprivoiser progressivement.
Cette installation invite à expérimenter la matière sonore et visuelle de manière inédite.
Monolithe, lorsqu'il n'est pas sollicité, est animé d'une vie propre qui laisse apparaître de discrets effets lumineux et sonores. Mais quand il est « réveillé » et qu'il entre en résonance avec les gestes du visiteur, il s'apparente à un instrument qui permet de générer des phénomènes sonores et des séquences musicales.
Monolithe n'est cependant pas une interface docile qui obéit à tous les stimuli. Il installe un dialogue singulier avec le visiteur qui oblige l'utilisateur à l'apprivoiser progressivement.
Cette installation invite à expérimenter la matière sonore et visuelle de manière inédite.
Catégorie(s) : Interactivité scénographique / Interactivité pour l'espace public
Année : 2014
Année : 2014
Aspects visuels
Les dimensions relativement imposantes de Monolithe (90 cm de largeur par 250 cm de hauteur), ainsi que ses matériaux, en font un objet sculptural avec une présence spatiale affirmée.
L'intérieur de Monolithe contient une matrice de leds tridimensionnelle qui permet d'obtenir des effets lumineux avec une certaine profondeur visuelle. Cette matrice, mise au point par le Random(lab), est gérée par un programme de type boids qui donne la sensation d'une masse organique, animée et cohérente (façon nuage d'étourneaux) en évolution au sein de l'objet.
Aspects musicaux
Les trois surfaces du Monolithe sont striées par un ensemble de 48 télémètres. Ils permettent de capter une grande variété d'actions : poser ou enlever une ou plusieurs mains, frotter ou caresser, glisser à vitesses différentes. Chaque manipulation est interprétée par un programme réalisé avec MaxMSP qui génère, transforme et diffuse le résultat sonore sur les dix canaux intégrés à l'objet et les quatre canaux enveloppant l'espace. Les trois surfaces sont, dans leur fonctionnement, indépendantes les unes des autres.
Monolithe permet deux types d'écoute : l'une, par l'action sur sa surface, fait émerger des formes sonores vivaces et furtives, des zébrures accentuées par le déplacement des leds. Une autre écoute, contemplative, laisse percevoir une lente évolution pulsée de différents matériaux, l'ensemble constituant une trame / mémoire des gestes passés. Ici, Monolithe retrouve son état de repos, en latence, énergie retenue et prête à jaillir à nouveau.
Par la fusion entre la captation du geste, la lutherie électronique, le langage de programmation et la dynamique visuelle, Monolithe est à la fois instrument, partition et spectacle.